Le 22 février 2013, dans le cadre du programme des
rencontres de l’honnête volupté.
Abstract rédigé par l’auteur.
Il y a dix ans sont apparues en France des associations
regroupant, d’une part, des paysans prônant l’application d’un modèle agricole
fondé sur la proximité des échanges, et, d’autre part, des consommateurs
désireux de se sortir d’un système dominé par les industries agro-alimentaires
et la mondialisation des échanges commerciaux. Ces Associations pour le
maintien de l’agriculture paysanne, plus connues sous le sigle d’AMAP, font de
la solidarité entre les gens des champs et de la ville la pierre angulaire
d’une alimentation saine.
Au cours de l’année 2010, les services de l’Etat ont
effectué des contrôles dans les locaux de remise des paniers des AMAP. Il nous
a donc semblé intéressant de suivre cette piste pour pénétrer le monde des AMAP
et en comprendre ses rouages. Nous nous sommes donc fixé pour objectif de
comprendre pourquoi l’Etat contrôle les AMAP alors que le mouvement vient de
fêter ses dix ans en 2011. Pourquoi ne pas l’avoir réalisé auparavant ? Le
mouvement serait-il devenu trop grand, trop puissant pour que l’Etat le laisse
se développer ?
Mots clés : AMAP, circuits-courts, charte, agriculture
biologique, agriculture paysanne, pouvoirs publics.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire