dimanche 24 février 2013

Les AMAP, une gouvernance en voie d’institutionnalisation : Un cheminement entre l’expérimentation confidentielle et la structuration nationale du mouvement.



Conférence de Denis Pignon (Lycée Hôt. Santos Dumont St Cloud)

Le 22 février 2013, dans le cadre du programme des rencontres de l’honnête volupté.

Abstract rédigé par l’auteur.


Il y a dix ans sont apparues en France des associations regroupant, d’une part, des paysans prônant l’application d’un modèle agricole fondé sur la proximité des échanges, et, d’autre part, des consommateurs désireux de se sortir d’un système dominé par les industries agro-alimentaires et la mondialisation des échanges commerciaux. Ces Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne, plus connues sous le sigle d’AMAP, font de la solidarité entre les gens des champs et de la ville la pierre angulaire d’une alimentation saine.

Au cours de l’année 2010, les services de l’Etat ont effectué des contrôles dans les locaux de remise des paniers des AMAP. Il nous a donc semblé intéressant de suivre cette piste pour pénétrer le monde des AMAP et en comprendre ses rouages. Nous nous sommes donc fixé pour objectif de comprendre pourquoi l’Etat contrôle les AMAP alors que le mouvement vient de fêter ses dix ans en 2011. Pourquoi ne pas l’avoir réalisé auparavant ? Le mouvement serait-il devenu trop grand, trop puissant pour que l’Etat le laisse se développer ?

Mots clés : AMAP, circuits-courts, charte, agriculture biologique, agriculture paysanne, pouvoirs publics.
 

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