mardi 10 novembre 2015

Exposition « Boire » au musée de Bretagne, Rennes



Boire est un geste quotidien partagé par tous. Cet acte physiologique, mais aussi culturel, résonne de façon particulière en Bretagne, où perdurent stéréotypes et représentations du buveur. L’exposition interroge ces pratiques en quatre thématiques : la soif, le goût et le plaisir, la convivialité et la recherche d’effets.
Un parcours «santé», un café, un ton décalé le tout illustré par l’artiste Jochen Gerner…. Autant de propositions pour permettre au public de découvrir l’exposition de manière ludique et interactive.
Au travers de la scénographie, conçue par Alexis Patras, soutenue par l'identité visuelle de Jochen Gerner, le visiteur est amené à construire sa réflexion autour de cette question fondamentale : " pourquoi est-ce que je bois ? ".
Le musée de Bretagne entreprend un projet encore inédit, qui valorise les collections matérielles (archives filmées et sonores, oeuvres d'art et créations contemporaines) et croise les approches historique, sociologique, plastique et cinématographique. Les documents et oeuvres présentées témoignent tous d'un rapport au boire : celui de pratiques quotidiennes, occasionnelles ou festives ; celui d'un regard artistique ou documentaire sur une réalité, constatée, grossie ou fantasmée ; celui d'un questionnement, moral, médical, culturel, qu'il soit individuel ou émanant de la société toute entière.
À travers ces multiples prismes et mises en perspective, chacun est aussi invité à considérer le sujet sous un angle très contemporain, le ramenant sur le terrain de ses propres pratiques.
Jusqu’au 30 avril 2016. Cliquez ici pour connaître le programme détaillé

lundi 2 novembre 2015

Innocent Breuvage de Michèle Barrière



Valence, août 1536. Tandis que la guerre fait rage entre François Ier et Charles-Quint, le jeune dauphin François, celui-là même qui avait été fait prisonnier par l’empereur  quelques années auparavant, meurt brutalement. Epidémie ? Empoisonnement ? Trahison de Charles-Quint ? Les rumeurs vont bon train. Lorsque son échanson se voit accusé d’avoir versé de l’arsenic dans l’eau du Dauphin, Quentin est obligé de défendre l’honneur de son ami. Mais qui pourrait convaincre le roi que son fils est bien mort de mort naturelle ? Il faudrait pour cela un médecin de génie, un esprit libre, un pourfendeur de l’injustice, un… Rabelais, bien entendu.  Pour ce bon vivant, rien de pire que la tactique de la terre brûlée que pratiquent les soldats du roi. Or, comment réfléchir si l’on a l’estomac creux ? Mais l’époque n’est guère tendre avec les empoisonneurs, et le temps presse si Quentin ne veut pas voir son ami écartelé en place publique…
 

La France à table, La grande épopée de la cuisine française, de Michèle Barrière



L’HISTOIRE ENTRE NOS MAINS 

La France à table raconte un siècle de cuisine professionnelle et familiale.
Quoi de commun entre un repas de fête des années 1900, qui pouvait durer six heures, et une table étoilée d’aujourd’hui, qui célébré la légèreté et le plaisir des yeux ? Une certaine idée de la cuisine et un savoir-faire. 

Carnets de recettes oubliées, menus de galas, conseils de chefs, plans de table élyséens, souvenirs de cuisiniers et de gastronomes, archives de guinguettes ou de grands établissements... Des centaines de documents rassemblés dans ce livre-objet constituent notre patrimoine culinaire.
 

L’épopée de la cuisine française s’écrit dans chaque famille française. Mais c’est aussi l’histoire d’hommes et de femmes hors du commun : Auguste Escoffier, le premier chef moderne ; la mère Brazier, qui, en 1933, rafle six étoiles au Guide Michelin pour ses deux restaurants à Lyon ; Raymond Oliver, premier chef à passer à la télévision ; Michel Gué́rard ou Paul Bocuse, figures de la « nouvelle cuisine »...
 

C’est l’album de famille de nos cuisines, à partager et à savourer ensemble.